L'artiste toulousain a fait de la ville son terrain de jeu et nous a habitués, depuis 2017, a découvrir régulièrement de nouvelles statues en résine rouge.
S'il est aujourd'hui exposé dans les galeries aux quatre coins du monde, l'artiste nous confirme que c'est bien la Ville rose qui compte le plus grand nombre de créations. On te présente les 8 œuvres visibles et on te file même les adresses pour que tu puisses aller les voir ! C'est pas la classe, ça ?
1. Le passager
Installé en plein confinement, isolé sur un toit, plongé dans une réalité virtuelle « Le passager » symbolise pour l’artiste le réel mis entre parenthèses. La statue est visible sur la place Belfort, près du métro Jean-Jaurès.
2. La petite fille au cerf-volant
« La petite fille au cerf-volant » invite à un rêve aéronautique plus respectueux des enjeux de la nature et de l’inclusion des femmes dans un secteur très masculin. Elle a été placée sur le toit de l'ENAC, l'École Nationale d'Aviation Civile, tout un symbole !
3. L'enfant sur le toit
Tourné vers les rails, il regarde passer les trains, « L’enfant sur le toit » est le témoin immobile du temps qui s’écoule. Il est placé sur le toit d'une maison privée et il est visible rue Denis Papin, non loin de Saint-Aubin.
4. L'enfant à la fleur
Avec sa fleur qui pousse à la pointe de son fusil, « L’enfant à la fleur » nous rappelle que les enfants sont les premières victimes des guerres. L'artiste l'a habilement disposé sur un socle de statue vide, démarche que l'artiste a réitéré avec plusieurs œuvres. Elle est visible rue Montardy, au-dessus du cinéma American Cosmograph.
5. Le voyageur
« Le voyageur » porte un masque de plongée et tient une valise, mais on ne sait pas où il va, peut-être une envie de voir le monde autrement ou de plonger vers l’inconnu. Il se situe sur le toit un d'un immeuble, rue Périole, entre les quartiers Bonnefoy et Marengo-Jolimont.
6. L'homme à la tête de pomme
« L’homme a la tête de pomme » consomme plus vite que son ombre, et dans son costume lissé, l’individu fini par disparaître, comme englouti par le produit. Un temps installé sur le socle alors vide de la statue de Jeanne d'Arc, aux Chalets, elle a définitivement trouvée sa place au bas des allées Jean-Jaurès.
7. Le pêcheur d'anneaux
L’anneau olympique subtilisé par « Le pêcheur aux anneaux » rend hommage aux athlètes sans drapeaux et interroge sur l’exploitation commerciale des JO. Cette statue a été posé par James Colomina sur le toit d'un immeuble situé rue Saint-Jérôme, entre le quartier Saint-Georges et Capitole.
8. L'enfant au bonnet d'âne
Installé le 1er jour du bac 2017, « L’enfant au bonnet d’âne » est un clin d’œil aux élèves qui ne rentrent pas dans les cases et qui finissent par croire qu’ils méritent ce bonnet que l’école leur a collé. Peut-être l'œuvre la plus emblématique et connue de James Colomina, elle a été vandalisée à plusieurs reprises.
Les Toulousains se souviendront peut-être de deux autres œuvres à présent disparues : L’attrape cœur au Grand-Rond et L’enfant d’AZF sur le site de la catastrophe industrielle. Mais que les amoureux des silhouettes rouges se rassurent, l'artiste nous confirme qu'il n'a pas prévu de s'arrêter là. En effet, même si James Colomina est à présent un artiste connu et reconnu dans le monde entier, il n'en reste pas moins attaché à sa ville. À suivre !
Crédits photo : James Colomina