Une pépite architecturale en plein centre-ville
Situé à l’angle de la rue d’Alsace-Lorraine et de la rue Croix-Baragnon, le bâtiment qui abrite depuis 1913 le siège de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Toulouse est un ancien hôtel particulier.
Son édification s’étale sur plusieurs siècles, au fil des remaniements, restaurations, surélévations ou extensions faites par ses différents propriétaires.
Un passé riche et prestigieux
Et c’est Jean-Baptiste de Ciron, président au Parlement de Toulouse, qui ouvre le bal au XVIIe en faisant bâtir ce que les Toulousains connaîtront comme l’Hôtel de Ciron. De cette époque, le Palais Consulaire conserve deux sublimes salles, dont l’ancienne salle à manger de la famille Ciron. Mate-moi ce superbe plafond à la française peint à l’huile, datant vraisemblablement de 1648 ! Une vraie pépite !
Au XVIIIe siècle, le palais passe entre les mains de Joseph de Fumel, puis est racheté en 1770 par la ville afin d’y loger les Premiers Présidents du Parlement de Toulouse. La Révolution rebat les cartes et en 1802, l’hôtel est affecté à l’Archevêché, jusqu’à la séparation de l’Église et de l’État.
La transformation en Palais Consulaire
En 1913, la Chambre de Commerce acquiert le palais pour 170 000 F et entreprend d’importants travaux tout au long du XXe siècle. Ces derniers achèvent de transformer cet hôtel particulier en véritable Palais, la Chambre attachant un soin tout particulier à la décoration intérieure.
Et c’est vrai que c’est beau ! C’est bourré de fresques réalisées par de talentueux artistes, ce qui en fait sans doute l’un des plus beaux palais de la Ville de Toulouse !
Aujourd’hui, le palais accueille de nombreuses manifestations d’ordre professionnel et culturel, tout au long de l’année.